Page 3 - Paul Balme 2014
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Classicisme et modernité mêlés : rigueur de la conception, simplicité des formes, pureté des lignes, plénitude des volumes, jeu très savant des lumières et des ombres, délicatesse du modelé, puissance de la construction, élégance de la facture, douceur paradoxale de la matière... C’est comme une architecture, en effet, mais qu’on n’habite pas : c’est elle, quand on s’y plonge, qui nous habite.
André Comte-Sponville
D’emblée, cette œuvre saisit le regard par la pureté d’une esthétique qui, dans sa simplicité expressive, déclenche immédiatement le désir de la découvrir en profondeur. Cuivre, bois ou plâtre — matières privilégiées de Paul Balme — sont travaillés avec amour et intelligence. Sous une abstraction vivante, la présence humaine s’impose. Épurés et radicalisés, les volumes à la géométrie affirmée n’en perdent pas, pour autant, l’intensité de la vie dans cette allusion à la réalité retrouvée d’œuvre en œuvre dans la schématisation.
Nicole Lamothe Critique d’art
Abstrait ou concret ? Telle n’est pas la question, pour qui cherche à résoudre l’énigme Paul Balme. Cet artiste transcende instinctivement les contradictions, parce que sa recherche n’entre dans aucune esthétique préméditée. Sa liberté est totale et imprévisible, entièrement ouverte à l’inspiration.
Jean-Noël Dreyer Philosophe Musicien
Dans le cuivre, le fer, la terre, Paul Balme, à chaque frappe, apprivoise le mouvement immobile. Libre à nous de lui construire un espace.
Jean-François Rémi Journaliste
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